Des maires PCF d’Ile-de-France réclament l’encadrement des loyers dans tout le Grand Paris

Des maires communistes d’Ile-de-France ont appelé mercredi à étendre l’encadrement des loyers à l’échelle du Grand Paris et non pas seulement dans la capitale, comme l’envisage le gouvernement.

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Des maires PCF d’Ile-de-France réclament l’encadrement des loyers dans tout le Grand Paris

"Après concertation avec de nombreux maires d’Ile-de-France, la ville de Montreuil portera, auprès du Premier ministre et de ses partenaires, l’exigence d’une application de la loi sur l’encadrement des loyers sur l’ensemble du territoire du Grand Paris", déclare Patrice Bessac, le maire de Montreuil , aux côtés de Didier Paillard, maire de Saint-Denis , et Pierre Gosnat, celui d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

"Montreuil, comme de nombreuses communes d’Ile-de-France, a souffert ces dernières années d’une forte augmentation des loyers et des prix du foncier due à un urbanisme non maîtrisé ne permettant plus aux classes moyennes et aux familles les plus modestes, chassées de la capitale, de venir trouver refuge dans notre ville", explique M.Bessac.

"Nous entendons porter collectivement, et à l’échelle des 212 collectivités de Paris métropole, cette mesure de justice sociale et de solidarité nationale", précisent les trois maires en ajoutant avoir adressé un courrier en ce sens au Premier ministre Manuel Valls.

Mardi, le groupe écologiste au Conseil de Paris a lui aussi appelé à une application de l’encadrement des loyers au-delà du périphérique parisien.

Une démarche similaire à celle de la maire PS de Lille MartineAubry qui avait demandé samedi que sa ville, et d’autres communes volontaires, puissent bénéficier de l’encadrement des loyers comme Paris.

Le Premier ministre Manuel Valls lui avait donné son accord dimanche, en pleine université du PS, deux jours après avoir annoncé que cette mesure phare de la loi Alur serait limitée à Paris, "à titre expérimental" et non étendue aux 27 autres villes prévues.

D’autres agglomérations classées à gauche comme Grenoble, Annemasse (Haute-Savoie) ou celles de Plaine Commune - dont Didier Paillard est le vice-président - ont indiqué lundi qu’elles souhaitaient elles aussi appliquer ce dispositif.