Immobilier, achat résidence principale, apport moyen des primo-accédants : 29.690€

Les primo-accédants sont légèrement revenus sur le marché en 2014, grâce notamment au niveau historiquement bas des taux de crédit qui a permis une hausse de leur capacité d’emprunt.

Publié le  à 0 h 0

Si 35 % des emprunteurs achètent pour la première fois en 2014, contre 32 % en 2013, ils étaient 55 % en 2011. Pour autant, les banques comme l’Etat tentent de soutenir ces acheteurs fragiles et attentistes en raison de la conjoncture économique et d’un manque de confiance en l’avenir. Vousfinancer.com, courtier en crédit immobilier, dresse le profil des primo-accédants et présente les aides parfois méconnues qui leur sont réservées.

35 % des emprunteurs sont des primo-accédants en 2014

Les primo-accédants reviennent sur le marché de l’immobilier

Si la part des primo-accédants n’a cessé de chuter depuis 2011, Vousfinancer.com constate un léger retour de ces emprunteurs en 2014 grâce au niveau historiquement bas des taux de crédit immobilier. « Les primo-accédants représentent 35 % de nos clients contre 32 % en 2013. La baisse des taux de crédit immobilier a permis de resolvabiliser une partie d’entre eux, mais il reste toutefois beaucoup moins nombreux qu’en 2011, où leur proportion atteignait 55 %, boostée notamment par le prêt à taux zéro dans l’ancien » analyse Jérôme Robin, président et fondateur de Vousfinancer.com.

Immobilier : 29.690€, apport moyen des primo-accédants pour acheter leur résidence principale

Des taux historiquement bas qui ont permis de resolvalbiliser les primo-accédants

Avec des taux à 2,75 % en moyenne sur 20 ans actuellement contre 4,30 % en janvier 2012 et 5 % en janvier 2008, le coût d’un emprunt de 200 000 € a baissé de moitié depuis janvier 2008 et d’un tiers depuis janvier 2012. De même, pour une mensualité de 1000 € par mois sur 20 ans on peut emprunter 22 000 € de plus qu’en janvier 2012 (+14 %), et 30 000 € de plus qu’en janvier 2008 (+ 20 %). Bénéficiant de cet effet resolvabilisateur, les primo-accédants ont emprunté en moyenne 10 000 € de plus qu’en 2013, sur une durée plus courte (-4 mois), le montant de l’apport restant stable.