Immobilier/Île-de-France : légère baisse des prix en 2015 (Fnaim)

Les prix de l’immobilier sont en légère baisse depuis le début de l’année sur l’ensemble de l’Île-de-France à l’exception de la Seine-Saint-Denis, dans une tendance qui contribue à renforcer le pouvoir d’achat des ménages, estime mercredi la Fnaim.

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Immobilier/Ile-de-France : légère baisse des prix en 2015

Globalement, en région parisienne, les prix se contractent de 1%,selon le 30e Observatoire des prix du logement en Ile-de-France, publié par la Fédération nationale de l’immobilier .

Cette tendance est la plus marquée dans le Val d’Oise (-1,2%) et le Val-de-Marne (-1,1%). L’Essonne (-1%), les Hauts-de-Seine (-1%) et les Yvelines (-0,7%) connaissent un repli moins sensible, tandis que les prix sont à la hausse en Seine-Saint-Denis (+0,8%).

Dans la capitale, l’immobilier recule de 0,9%, avec comme en 2014- de fortes disparités selon les types de biens vendus. Ainsi un nombre important de grandes surfaces (5 pièces et plus),particulièrement dans les VIe, VIIe, VIIIe et XVIe arrondissements, connait des baisses pouvant aller jusqu’à 10% alors que les prix restent stables pour les studios, 2 et 3 pièces.

La Fnaim relève que cette baisse relative, cumulée à la chute continue des taux d’intérêt, contribueà accroître le pouvoir d’achat des ménages, qui a augmenté de 2% depuis janvier, ce qui continue de stimuler la demande sur le marché parisien, notamment sur les 2 et 3 pièces de moins de 500.000 euros.

L’organisation syndicale fustige l’idée que la hausse constatée de 2007 à 2012 ait pu constituer une "bulle immobilière" dont la baisse constatée ces dernières années marquerait "l’éclatement".

La Fnaim dit en effet percevoir les "signes avant-coureurs d’une reprise", avec un retour des acheteurs, qui est illustré selon elle par la diminution des stocks de biens en vente en 2015 par rapport à la fin d’année 2014.

L’organisation souligne par ailleurs l’écart persistant entre l’immobilier à Paris et dans ses rivales à l’international, Manhattan et Londres, où les prix des biens médians sont respectivement 70% et 130% plus élevés.