Ormesson-sur-Marne : son parc social sera multiplié par 4 d’ici 25 ans
Le ministre de la Ville, Patrick Kanner, y avait fait une visite médiatique pour y dénoncer le nombre insuffisant de logements sociaux : plus d’un an après, Ormesson-sur-Marne (Val-de-Marne) vient de conclure avec l’État un contrat prévoyant de multiplier par quatre son parc social d’ici à 2025.
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Logements sociaux : tancée par le gouvernement, la ville d’Ormesson lance un programme de construction
"C’est une étape très importante, après des discussions très âpres", a commenté la maire Les Républicains Marie-Christine Segui, qui avait peu apprécié le déplacement en septembre 2015 de M. Kanner, accompagné de nombreux journalistes.
Le contrat de mixité sociale prévoit la construction de 350 logements sociaux d’ici à 2025 dans cette commune de 10.000 habitants, quatre fois plus que les 83 que compte actuellement le parc social d’Ormesson, soit un taux de 2,83%, un des plus bas de France.
"Avec ce programme, on va passer à 10% de logements sociaux", a indiqué Mme Segui, qui se réjoui de l’allongement du délai pour y parvenir, "2025 au lieu de 2019". Un chiffre encore bien éloigné des 25% imposés par la loi SRU pour les communes de plus de 1.500 habitants en ÃŽle-de-France.
"Je ne vois pas comment on peut passer de 2% à 25% dans une petite communecomme Ormesson", s’est défendue la maire, se félicitant d’un contrat qui "respecte l’identité et le charme de la ville".
L’édile dit avoir obtenu que ces logements ne soient pas regroupés sur un seul quartier mais repartis dans différents endroits de la ville "abandonnés depuis desannées", dont une majeure partie est, insiste-t-elle, "la propriété de l’État".
Outre ces logements sociaux, le contrat prévoit l’arrivée d’une résidence pour 150 étudiants et la construction de 600 logements en accession privée.
L’arrivée de ces futures populations nécessitera de nouveaux bâtiments publics, dont la construction n’est pas inscrite dans le contrat de mixité sociale mais est en discussion avec Epamarne (Établissement public d’aménagement de Marne-la-Vallée), l’aménageur désigné par l’État, a précisé Mme Segui.
"Il va nous falloir une école car celles de la commune sont déjà saturées", a-t-elle prévenu.