Pour Vinci, la construction en France est en train de se stabiliser, voire de repartir
L’activité de la construction, un secteur très éprouvé par la crise ces dernières années en France, a probablement touché un point bas et est en train de se stabiliser, voire de repartir, a estimé le PDG de Vinci vendredi.
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Pour Vinci, la construction en France est en train de se stabiliser, "voire de repartir"
"Il semble que le marché français soit en train d’atterrir sur son point bas, même peut-être de repartir", a estimé Xavier Huillard en détaillant les résultats semestriels de son groupe de BTP et concessions.
"Un grand nombre d’opérations significatives ont été traitées ou sont en négociations très avancées, comme la Samaritaine, Roland-Garros, ou le bâtiment de jonction Orly Sud-Orly Ouest pour Aéroports de Paris , pour Vinci constructions", a-t-il détaillé.
De son côté la filiale Eurovia est sur le point de conclure avec SNCF Réseaux un "contrat très significatif de renouvellement de voies ferrées, qui vas’étaler sur plusieurs années", a rappelé M. Huillard.
En outre divers bureaux d’études du groupe planchent actuellement sur un certain nombre de projets relatifs au Grand Paris.
"Et nous nous attendons à voir, dans les prochains mois, l’effet induit par la bonne commercialisation des logements en provenance des promoteurs immobiliers (...), ce qui devrait à terme alimenter nos carnets de commandes", a jugé le dirigeant d’entreprise.
"La France est en train de légèrement repartir, ou un peu plus que légèrement, c’est un peu trop tôt pour le dire. Ce qui est important c’est que c’est en train, a minima, de se stabiliser", a-t-il conclu.
Toutefois Vinci entend accroître son internationalisation, et souhaite réaliser "moins de la moitié" de son activité globale hors de l’Hexagone à terme.
Son chiffre d’affaires en France areculé de 9,1% à 10,62 milliards d’euros au premier semestre, tandis que celui enregistré à l’international progressait de 7,1% à 7,25 milliards d’euros.
Le groupe table sur de "bonnes prises de commandes" de son activité "contracting" (Vinci Energies, Vinci Construction, Eurovia) ausecond semestre, permettant une stabilisation de cette division en 2016, "et même une légère croissance si on prend en compte de nouvelles acquisitions".
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