Prix immobilier en Ile de France : la baisse continue, mais toujours pas de chute !
Selon l’indicateur des prix de l’immobilier de MeilleursAgents.com, les prix de l’immobilier en Ile de France continuent de baisser, mais aucune chute des prix.
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MeilleursAgents.com publie la 60ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France.
« L’évolution du marché immobilier est aujourd’hui dominée par la baisse des taux d’intérêt. Alors que les records historiques s’enchainent depuis deux ans, les taux atteignent aujourd’hui le niveau qu’ils avaient à la fin des années 40, il y a plus de 60 ans. Le taux moyen constaté est de 2,85% , soit une diminution de -0,35% depuis le 1er janvier dernier. Cette seule baisse des taux a procuré +2,8% de pouvoir d’achat supplémentaire aux acheteurs solvables. Sur la même période, les prix ont baissé en moyenne de -0,6%. En seulement 5 mois, les acheteurs ont ainsi vu leur pouvoir d’achat augmenter de +3,4% à Paris.
Cette situation est appelée à se poursuivre. Les taux devraient se maintenir à ce niveau voire se réduire encore un peu. En effet, la faible croissance de la zone euro, l’inflation (+0,7%) contenue très en-deçà de l’objectif de la BCE (+2%) et la surévaluation de l’euro par rapport au dollar US vont pousser la BCE à réduire ses taux directeurs. Sauf accident, les crédits immobiliers devraient rester bon marché jusqu’à la fin de l’année 2014, » commente Sébastien de Lafond, Président et cofondateur de MeilleursAgents.com.
Des acheteurs un peu moins nombreux mais avec un plus grand pouvoir d’achat
Déjà peu nombreux, les acheteurs actifs se font encore un peu plus rares sur le marché francilien et en particulier à Paris. Alors qu’en janvier nous comptions encore 1,2 acheteur pour un vendeur à Paris, l’ITI est passé au mois de mai à seulement 1 acheteur pour 1 vendeur à Paris.
Mais si les acheteurs sont moins nombreux, ils disposent d’un pouvoir d’achat renforcé par la baisse des taux et des prix. La baisse des taux freine considérablement la baisse des prix. Les acheteurs solvables se tournent prioritairement vers les biens de bonne qualité dont les prix sont dans le haut de la fourchette. Les prix de ces biens sont, de fait, moins soumis aux aléas du marché. En revanche, les biens de qualité moindre ne trouvent pas preneur et leurs prix ne peuvent donc pas être intégrés dans nos calculs.
Le marché est aussi ralenti par les effets progressifs de la mise en œuvre de la loi ALUR dont les décrets d’application prennent progressivement effet. Nous nous étions fait l’écho de l’allongement des délais entre offre de prix et signature de la promesse à cause de nouvelles informations que doivent fournir les syndics pour les appartements en copropriété. Nous constatons toujours cet allongement et parfois même l’abandon pur et simple de la transaction avant la signature de la promesse.