Immobilier / taxation des résidences secondaires : entre incompréhension, doutes et ras-le-bol !
Les résidences secondaires situées dans des villes dites sensibles, où le manque de logement est le plus criant, subiraient une sur-taxation de 20% sur leur taxe d’habitation. Un projet récurrent, qui n’a jamais vu le jour, faute de crédibilité sur son efficacité...
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250.000 logements construits en 2014, au plus bas depuis la seconde guerre mondiale
La France manque cruellement de logements. Le gouvernement tente bien de relancer le marché, mais visiblement jamais avec les bons arguments. Le nouveau [a[dispositif Pinel]a] est pourtant déjà plus avantageux que le précédent [a[Duflot]a], mais pour relancer vigoureusement le marché il en faudrait sans doute plus encore.
sur-taxation de 20% : 150 millions d’impôts levés, la belle affaire !
Le gouvernement semble avoir renoncé à relancer la construction. Le prix des terrains trop cher, le coût trop élevé de nouvelles mesures de défiscalisation ? Personne ne sait vraiment, toujours est-il que l’idée est de taxer les résidences secondaires situées dans les zones où le manque de logement est le plus criant (en ville donc...). Une incitation à vendre.
Plutôt que d’inciter à construire, le gouvernement souhaite inciter les propriétaires à vendre
Le gouvernement fait tout pour faire fuir les investisseurs immobiliers de France. Après une vague d’éléments ubuesques de la loi ALUR, voici que le gouvernement souhaite étudier, une nouvelle fois, une proposition qui date depuis l’après-guerre, concernant une sur-taxation des résidences secondaires. Une incitation pour forcer les propriétaires à céder leurs biens.
Pour les propriétaires, la coupe est pleine ! Les investissements à l’étranger cartonnent !
Alors que les investissements des Français dans l’immobilier espagnol, portugais ou encore américain est en très forte progression, le gouvernement souhaite donc continuer à aller dans ce sens. Le rendement d’un bien immobilier aux USA est de 8 à 10% brut, pour un niveau de fiscalité identique à celui de la France. Le rendement d’un bien immobilier en France ne dépasse que rarement les 3%, le compte est vite fait. Par ailleurs, le marché de l’immobilier prend 10 à 15% aux USA... Mais pourquoi de donner tant de peines en France ? De plus, le bien est coté en dollar, en forte progression face à l’euro...